



Ce festival, c'est aussi l'occasion pour les vitrines et les bus d'afficher plein de super héros ! Les amateurs comme moi apprécient toujours.
Je rentre enfin dans la bulle de la BD indépendante. J'ai le bonheur de croiser notre Anabelle préférée-que-putain-ça-faisait-longtemps-qu'on-s'était-pas-vu !

Voilou l'unique photo d'auteur prise. Mais pas n'importe laquelle : je rencontre enfin au stand des fabuleuses éditions Diantre, Unpied, l'auteur qui n'hésite pas à clamer haut et fort qu'il ne sait pas dessiner, ni voler, ni jouer de la lyre. En gros fan de base, je me fais dédicacer ma bd "la Nostalgie de Dieu" et j'en profite pour acheter un second album pour Natacha, ma copine québécoise elle aussi groupie de M. Dubuisson (et non pas groupie du buisson ! restons corrects, je vous prie) qui hurle "Hérésie !" à chaque fin de phrase. Jeu de photo avec la jeune photographe attitrée du stand : qui sera le plus rapide ? Le tout dans une ambiance rose bonbon qui est due à aucun trucage, mais juste à l'absence de flash, l'éclairage des lieux et le bonheur évident d'Unpied de voir son travail édité et présenté à Angoulême. :)
Je prends plaisir à faire découvrir le stand à Anabelle, puis nous nous quittons pour vaquer à nos affaires respectives.
Je découvre les éditions Spootnik, spécialisée dans l'illustration de la Fantasy et qui veulent bien voir comment je me débrouille avec les dragons, les fées et les lutins. Je me fais dédicacer mon tome 1 de Kaboul Disco par Nicolas Wild !!! Là aussi je fais ma groupie ! Sauf que le pauvre est peu réceptif, car certainement encore sur le coup de fâtigue conséquent aux 24H BD.
Enfin, je me fais un petit cadeau avec mes maigres moyens du moment : quelques renversantes sérigraphies issues du port-folio Mental Disease, conçues par Bunker Komix Produktions (lien vers leur site dans la section "Autres univers fabuleux"). Participation de BunkerBoy, Marie Meier, Cha, Isha, Louna, Matthias Lehmann, Tiriwurst et Cromwell, grâce à qui je découvre l'Amok (faîtes vos recherches et tremblez). J'ai été particulièrement scotché par l'interprétation graphique de la schizofrênie par Louna. L'illustration du trouble maniaco-dépressif m'a aussi beaucoup secoué ; à la fois inexacte et trop parfaite (si bien que je ne l'ai pas prise, celle-là). J'espère maintenant trouver un cadre qui mettra bien en valeur celles que j'ai choisies.

Dehors, je décide de m'offrir quelques expos. J'ai le malheur d'en choisir une autour de la bande d'Ayroles, dans un lieux si petit qu'il ne permet le passage que de 5 personnes au maximum. Résultat, une attente laborieuse de plus d'une heure pour 10 minutes de visite ! Je me sens aussi con qu'un touriste à Paris !

Par bonheur, pour nous faire patienter, une manifestation théâtrale avec participation du public a été organisée. Nous voilà plongés dans l'univers de De Cape et de Crocs, en plein duel de mots et d'épée ! Le jeu du comédien arborant le masque du loup a bien hélas oublié toute la noble prestance et la gravité de son personnage. Don Lope n'est rien de plus qu'un bouffon qui ne sait crier que "Olé", à Angoulême...
Malgré tout, le plaisir s'installe, atténuant la longue attente. Je me demande maintenant si ce principe fonctionnerait dans les files de la poste ou à l'ANPE... J'en doute aussitôt !

Petit passage devant la trop discrète fresque hommage à l'auteur de Little Nemo. Je repense au gigantesque et merveilleux livre qui était sorti il y a deux ans je crois et qui regroupait l'intégral de cette oeuvre onirique. Et que je m'étai refusé d'acheter par crise de sagesse.

Un Obélix en chocolat ; c'est ça aussi, Angoulême. ^^

Le Quick d'Angoulême, lui aussi décoré pour l'occase. Et là, je vous le dis, ça rend de suite le lieu plus sympa !





Pour terminer en beauté, voici des photos de projections sur la cathédrale ou mairie ou je sais plus quoi d'Angoulême. Je dois dire que j'aime beaucoup le résultat surréaliste.
La souite vendredi ! ^^
5 commentaires:
J'en profite pour vous rappeler mon défi du LIEVRE DE MARS (Nico, cette fois, c'est pas comme la plante carnivore, t'es prévenu en même temps que les autres). Ce n'est pas un concours, pas de gagnants ni de perdants ; juste l'occasion, comme avec Jenny Greenteeth, de vous éclater avec VOTRE version de ce personnage. Maintenant, s'il ne vous inspire pas, vous pouvez prendre la liberté de vous inspirer d'un autre personnage de Lewis Carroll. Ce sera l'occasion de les mettre tous en scène par la suite.
trop cool t photos! (les derniere c'est bien l'hotel de ville!) faut vraiment que je retourne la bas un de ces 4! mais où sont les photos de lucette????
Même pour trois sous, à choisir entre un déguisement de père Noël et Boule et Bill, j'aurais vite choisi !
Euh, pour Lewis Caroll, mon préféré, c'est le chat du Cheschire, une fois que même son sourire a disparu.(quelque chose comme un couteau sans manche auquel il manque la lame...)
Hop, voilà, c'est fait !
C'est fait - gnan (bien sur !)
Et sais-tu pourquoi le chat du Cheschire a un si grand sourire ?
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