mercredi, janvier 23, 2008

TÊTE DE FAUNE


Après vérification, je ne crois pas l'avoir posté celui-là. Au pire, ça fera plaisir à Manu ^^

mercredi, janvier 02, 2008

Les Chats des derniers Mois

De temps en temps, je me détends en travaillant les aventures d'un homme-chat à la fin du XIXè siècle. L'action est généralement située en Europe, mais à l'occasion d'un exercice de dessin, j'ai imaginé un épisode western : le héros découvre une ville maudite du Far West dont tous les habitants ont une apparence féline.
L'humeur du moment, ou mon goût pour les villes fantômes de l'ouest américain m'a conduit à faire des personnages sombres, voire glauques. Ils m'ont pas mal inspiré ces derniers mois. J'ai presque fini l'année avec eux.
En les revoyant, je prends conscience du contraste terrible et révélateur qu'il y avait à l'époque entre les missionnaires et prédicateurs qui faisaient chier les autochtones et ces villes dites "sans foi ni loi. On songe souvent à l'absence de foi ou de religion comme quelque chose de récent ; mais cette fin du XIX ème devait déjà avoir du mal à considérer un paradis, un enfer, une justice divine, voire une âme.
Enfin bon, ce n'est que l'humble avis de votre serviteur sans foi (ni loi ?^^).
Ces dessins ne sont que des brouillons, des mini ébauches, dessinées sous la faible lumière adorée d'un pub, grâce à laquelle je me tue gentiment les yeux sur mes cahiers de dessins. D'où aussi leur aspect sale et les quelques traces de doigts imprimées dans le carbone que j'ai malicieusement laissées avant de placer mes feuilles sous le scanner.

Le sheriff : En voilà un fidèle à l'idée que j'en avais : âgé, ventripotant, prétentieux. Certain d'être encore le maître incontesté de la ville et le représentant de l'Ordre (mais certainement pas de la justice), alors que tous lui échappe, y compris et avant tout le respect de ses concitoyens. Un fantoche douteux qui n'en a plus pour longtemps...



La pute de saloon ; elle en revanche est loin d'être terminée. Je n'ai pas encore bien défini son personnage. Je ne sais même pas de quel bord elle sera dans l'histoire.



L'indien : il ne sera pas évidemment le seul ; celui-là est plus ou moins présent dans la ville ; l'intéressant c'est que contrairement aux autres, ce n'est pas un chat, mais un puma. Un puma, c'est bien plus puissant qu'un chat !!


Contrairement au cliché habituel, mon blanchisseur asiatique n'a rien de propret il n'est pas tiré à quatre épingle, avec une natte parfaite et des habits bien repassé. La malédiction ou le désert l'on usé, corrodé, jusqu'à lui donner cette apparence négligée.


La veuve : j'ai toujours aimé ces personnage qui sont au début sans tâche, bienveillant, sans aucune violence. Puis une tragédie révèle leur fureur. La veuve conserve son apparence respectable qui tranche avec la tenue de la poule de saloon, mais son regard haineux et la tâche de sang qui maquille sa joue annonce la voie dans laquelle elle s'est engagée.
Le flingue est complètement loupé.

Le docteur : dans ce genre d'ambiance, soit il est sadique et dangereux, soit il est alcoolique et inefficace. J'ai opté pour la seconde solution. Il me fait maintenant penser à une version tragique de Rufus, le vieux chat de l'orphelinat dans Bernard & Bianca.


Croquemort : lui aussi un cliché des villes du Farwest ; mais c'est aussi un chat noir. Enfin, il est assez rare que le croquemort soit un des personnages principaux ; il fait plus souvent partie du décors ; mon croquemort aura beaucoup d'importance.


Le tricheur : J'aime beaucoup ses moustaches, mais il est loin de ce que je voulais : il fait trop propre sur lui, trop gentil... honnête ! Au final, ce tricheur ressemble plus à un banquier. Un comble.


Le barma : le contraire exacte du tricheur : graphiquement loupé, mais l'idée est là bien parfaite : pour moi, le barman est un être confiant, joviale, complice. Celui-là en est une version perverse, tout en souriant ne prenant votre commande, il semble prêt à vous dévorer le visage. C'est un individu traitre particulièrement dangereux et d'une formidable brutalité.

Le débris : tant physiquement que psychologiquement et moralement. Il ne vivra pas longtemps, mais aura le temps de conduire le héros dans les pires situations. Il demeure non loin du saloon dans lequel il n'a plus le droit d'entrer dpeuis des années ; au mieux on l'ignonre, au pire on tente de le pendre pour s'amuser. Il ne vit que pour une bouteille supplémentaire. Il vous fait pitié ? En ce qui le concerne, c'est la chose la plus dangereuse qu'il pouvait vous arriver !



Le brigand.
Certainement chef de bande. Certainement vieille connaissance du sheriff. Assurément cruel, fou, sans aucune morale. Un vrai démon.